Construction and analysis of a sticky reflected distorted Brownian motion

Abstract

We give a Dirichlet form approach for the construction of a distorted Brownian motion in $E:=[0,\infty)^{n}$, $n\in\mathbb{N}$, where the behavior on the boundary is determined by the competing effects of reflection from and pinning at the boundary (sticky boundary behavior). In providing a Skorokhod decomposition of the constructed process we are able to justify that the stochastic process is solving the underlying stochastic differential equation weakly for quasi every starting point with respect to the associated Dirichlet form. That the boundary behavior of the constructed process indeed is sticky, we obtain by proving ergodicity of the constructed process. Therefore, we are able to show that the occupation time on specified parts of the boundary is positive. In particular, our considerations enable us to construct a dynamical wetting model (also known as Ginzburg–Landau dynamics) on a bounded set $D_{N}\subset\mathbb{Z}^{d}$ under mild assumptions on the underlying pair interaction potential in all dimensions $d\in\mathbb{N}$. In dimension $d=2$ this model describes the motion of an interface resulting from wetting of a solid surface by a fluid.

Nous construisons un mouvement brownien tordu dans $E:=[0,\infty)^{n}$, $n\in\mathbb{N}$, en utilisant des méthodes de la théorie des formes de Dirichlet alors que le comportement à la frontière est déterminé par les effets concurrents de la réflexion de la frontière et l’ancrage à la frontière (comportement adhésif sur la frontière de $E$). En fournissant une décomposition de Skorokhod du processus construit nous pouvons justifier que le processus stochastique est une solution faible de l’équation différentielle stochastique fondamentale pour quasi tous les points de départ par rapport à la forme de Dirichlet associée. En démontrant l’ergodicité du processus construit, nous obtenons que le comportement sur la frontière du processus est en effet adhésif. En conséquence, il est possible de démontrer que le séjour sur des parties fixées de la frontière de $E$ est positif. En particulier, nos considérations nous permettent de construire un modèle dynamique d’humectage (ausssi connu comme dynamique de Ginzburg–Landau) sur un ensemble borné $D_{N}\subset\mathbb{Z}^{d}$, $d\in\mathbb{N}$. Le potentiel qui détermine l’interaction des variables adjacentes est soumis à des conditions peu restrictives en toute dimension $d\in\mathbb{N}$. En dimension $d=2$, ce modèle décrit le mouvement d’une interface résultant de l’humectage d’une surface solide par un fluide.