Abstract
Nous étudions l'influence de la topologie d'une surface hyperbolique sur le nombre des valeurs propres de son Laplacien qui sont inférieures ou égales à . Le premier résultat de l'article est un énoncé du type “trou spectral”, son titre, dans lequel est la -ième des valeurs propres du Laplacien et est le genre de la surface. Une construction classique dûe à Buser montre que ce résultat est optimal. Nous donnons aussi un énoncé du même type pour les surfaces de volume fini. Les méthodes prolongent celles de [O], qui utilisaient de manière essentielle l'approche topologique par Sévennec de la question de la majoration de la multiplicité de la deuxième valeur propre des opérateurs de Schrödinger [Se].
We study the influence of the topology of a hyperbolic surface on the number of its Laplace eigenvalues that are at most . The first result of the article is a “spectral gap” statement, namely, its title where is the th of the eigenvalues of the Laplace operator and where is the genus of the surface. A classical construction due to Buser shows that this result is sharp. We give a similar statement for finite volume surfaces. The methods develop those found in [O], which used in an essential way the topological approach of Sévennec to the question of bounding the multiplicity of the second eigenvalue for Schrödinger operators [Se]
Citation
Jean-Pierre Otal. Eulalio Rosas. "Pour toute surface hyperbolique de genre , ." Duke Math. J. 150 (1) 101 - 115, 1 October 2009. https://doi.org/10.1215/00127094-2009-048
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