Gaussian fluctuations for the directed polymer partition function in dimension d≥3 and in the whole L2-region

Abstract

We consider the discrete directed polymer model with i.i.d. environment and we study the fluctuations of the tail ${\mathit{n}}^{(\mathit{d}-2)/4}({\mathit{W}}_{\infty }-{\mathit{W}}_{\mathit{n}})$ of the normalized partition function. It was proven by Comets and Liu (J. Math. Anal. Appl. 455 (2017) 312–335), that for sufficiently high temperature, the fluctuations converge in distribution towards the product of the limiting partition function and an independent Gaussian random variable. We extend the result to the whole ${\mathit{L}}^2$-region of temperature, which is predicted to be the maximal high-temperature region where the Gaussian fluctuations should occur under the considered scaling. To do so, we manage to avoid the heavy 4th-moment computation and instead rely on the local limit theorem for polymers (Fund. Math. 147 (1995) 173–180; Ann. Inst. Henri Poincaré Probab. Stat. 42 (2006) 521–534) and homogenization.

Nous considérons le polymère dirigé discret en environnement i.i.d. et nous étudions les fluctuations de la queue ${\mathit{n}}^{(\mathit{d}-2)/4}({\mathit{W}}_{\infty }-{\mathit{W}}_{\mathit{n}})$ de la fonction de partition normalisée. Comets et Liu (J. Math. Anal. Appl. 455 (2017) 312–335) ont montré que pour une température suffisamment haute, les fluctuations convergent en loi vers le produit de la fonction de partition limite et d’une variable aléatoire gaussienne indépendante. Dans cet article, nous étendons le résultat à toute la région de température ${\mathit{L}}^2$. Il est attendu que ce soit la région optimale où les fluctuations gaussiennes apparaissent sous le changement d’échelle considéré. Pour y parvenir, nous évitons le calcul de moments d’ordre 4 et nous utilisons à la place le théorème local limite pour les polymères (Fund. Math. 147 (1995) 173–180 ; Ann. Inst. Henri Poincaré Probab. Stat. 42 (2006) 521–534) ainsi qu’un argument d’homogénéisation.